Retrouve les contes de Perrault dans ce PDF
Les contes de Perrault racontés
Le site des contes racontés aux enfants...
Les films incontournables
Peau d'âne, avec Catherine Deneuve et Jean Marais.
La belle et la bête, de Jean Cocteau avec Jean Marais.
La belle et la bête, de Jean Cocteau avec Jean Marais.
Le conte : une histoire de tous les temps
Le conte, une histoire des origines
Les contes remontent à la nuit des temps. Ils se sont d’abord transmis oralement, de bouche à oreille, par des conteurs, lors de veillées populaires et familiales. Destinés à divertir les enfants comme les adultes, ces récits ont une valeur éducative : ils sont souvent porteurs d’une morale ou cherchent à expliquer les énigmes de l’univers.
Le conte, un nouveau genre littéraire
Au 17e siècle, le conte devient un jeu à la cours du Roi de France. Louis XIV, qu’on appelle « le Roi Soleil », veut donner à son règne une majesté sans pareille. En 1682, il installe la Cour de France à Versailles, palais immense entouré de jardins et de parcs. Il y appelle tout ce que le pays compte d’écrivains et d’artistes capables de donner plus d’éclat à la Cour. Parmi eux se trouve Charles Perrault qui met les contes à la mode. Il publie en 1697 un recueil de huit contes merveilleux intitulé Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, ou Contes de ma mère l’Oye. À l’époque, on désignait, par l’expression, « contes de ma mère l’Oye », des histoires invraisemblables et de peu de valeur, que les grands-mères racontaient, à la manière des oies cacardant dans les basses-cours.
Les contes de fées, comme ceux de Mme d’Aulnoy, sont à la mode au 17e siècle. Le conte oriental, découvert en France grâce à Antoine Galland qui traduit les Contes des mille et une nuits, est particulièrement apprécié au 18e siècle.
Le conte, un genre littéraire en évolution
Dès 1807, les frères Jacob et Wilhelm Grimm, nés en Allemagne, vont collecter avec fidélité les contes entendus dans les campagnes. Ils considèrent davantage leur travail comme une recherche scientifique que comme une composition littéraire.
Au 19e siècle encore, Hans Christian Andersen, né au Danemark, écrit des contes emplis de poésie et de tristesse, comme « La Petite Sirène » ou « Le Vilain Petit Canard ».
Au 20e siècle, le genre du conte se renouvelle. Michel Tournier écrit des contes qui ont pour cadre le monde moderne. Marcel Aymé, Roald Dahl et Pierre Gripari s’amusent à détourner des contes.
Des écrivains africains, parmi lesquels le Malien Amadou Hampâté Bâ, les Sénégalais Birapo Diop et Léopold Sédar Senghor, ont recueilli et transcrit les contes issus de la littérature orale traditionnelle africaine.
Le cinéma contribue à la diffusion du genre : Walt Disney a adapté Blanche-Neige et les Sept Nains en 1937 ; Jean Cocteau, La Belle et la Bête en 1946. En 1992, les studios Disney ont réalisé deux dessins animés inspirés de contes : La Belle et la Bête et Aladin.
Questions
1. Que signifient les mots « veillée », « donner de l’éclat », « contes de ma mère l’Oye », « diffusion » ?
2. Justifie l’orthographe et la prononciation de « vraisemblable ».
3. Construis une frise chronologique pour y reporter les auteurs cités.
4. Qui était Antoine Galland ? Donne le nom d’un conte écrit par Andersen.
Les contes remontent à la nuit des temps. Ils se sont d’abord transmis oralement, de bouche à oreille, par des conteurs, lors de veillées populaires et familiales. Destinés à divertir les enfants comme les adultes, ces récits ont une valeur éducative : ils sont souvent porteurs d’une morale ou cherchent à expliquer les énigmes de l’univers.
Le conte, un nouveau genre littéraire
Au 17e siècle, le conte devient un jeu à la cours du Roi de France. Louis XIV, qu’on appelle « le Roi Soleil », veut donner à son règne une majesté sans pareille. En 1682, il installe la Cour de France à Versailles, palais immense entouré de jardins et de parcs. Il y appelle tout ce que le pays compte d’écrivains et d’artistes capables de donner plus d’éclat à la Cour. Parmi eux se trouve Charles Perrault qui met les contes à la mode. Il publie en 1697 un recueil de huit contes merveilleux intitulé Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, ou Contes de ma mère l’Oye. À l’époque, on désignait, par l’expression, « contes de ma mère l’Oye », des histoires invraisemblables et de peu de valeur, que les grands-mères racontaient, à la manière des oies cacardant dans les basses-cours.
Les contes de fées, comme ceux de Mme d’Aulnoy, sont à la mode au 17e siècle. Le conte oriental, découvert en France grâce à Antoine Galland qui traduit les Contes des mille et une nuits, est particulièrement apprécié au 18e siècle.
Le conte, un genre littéraire en évolution
Dès 1807, les frères Jacob et Wilhelm Grimm, nés en Allemagne, vont collecter avec fidélité les contes entendus dans les campagnes. Ils considèrent davantage leur travail comme une recherche scientifique que comme une composition littéraire.
Au 19e siècle encore, Hans Christian Andersen, né au Danemark, écrit des contes emplis de poésie et de tristesse, comme « La Petite Sirène » ou « Le Vilain Petit Canard ».
Au 20e siècle, le genre du conte se renouvelle. Michel Tournier écrit des contes qui ont pour cadre le monde moderne. Marcel Aymé, Roald Dahl et Pierre Gripari s’amusent à détourner des contes.
Des écrivains africains, parmi lesquels le Malien Amadou Hampâté Bâ, les Sénégalais Birapo Diop et Léopold Sédar Senghor, ont recueilli et transcrit les contes issus de la littérature orale traditionnelle africaine.
Le cinéma contribue à la diffusion du genre : Walt Disney a adapté Blanche-Neige et les Sept Nains en 1937 ; Jean Cocteau, La Belle et la Bête en 1946. En 1992, les studios Disney ont réalisé deux dessins animés inspirés de contes : La Belle et la Bête et Aladin.
Questions
1. Que signifient les mots « veillée », « donner de l’éclat », « contes de ma mère l’Oye », « diffusion » ?
2. Justifie l’orthographe et la prononciation de « vraisemblable ».
3. Construis une frise chronologique pour y reporter les auteurs cités.
4. Qui était Antoine Galland ? Donne le nom d’un conte écrit par Andersen.
Correction
Veillée : n.f. soirée au cours de laquelle on se réunit pour échanger.
Donner de l’éclat : v. faire briller
Contes de ma mère l’Oye : histoire invraisemblable ou de peu de valeur
Diffusion : n.f. le fait de faire connaître au plus grand nombre.
« Vraisemblable » est composé de l’adj. qual. vrai et de semblable, voilà pourquoi il ne prend pas –ss-.
Veillée : n.f. soirée au cours de laquelle on se réunit pour échanger.
Donner de l’éclat : v. faire briller
Contes de ma mère l’Oye : histoire invraisemblable ou de peu de valeur
Diffusion : n.f. le fait de faire connaître au plus grand nombre.
« Vraisemblable » est composé de l’adj. qual. vrai et de semblable, voilà pourquoi il ne prend pas –ss-.
Antoine Galland, brillant élève orphelin, fit des études classiques puis il apprit, lors de ses voyages en Orient, le turc, le perse et l’arabe. En 1704, il publia le premier volume des Mille et une nuits, qu’il traduisit du perse et de l’arabe.
Andersen a écrit « la petite sirène », « le vilain petit canard », « la petite fille aux allumettes ».
Vocabulaire
Citez au moins deux mots de la même famille que « conte ».raconter – le conteur -
Expliquez ce que sont des « racontars ».Un racontar est une histoire qu’il ne faut pas croire, une rumeur.
Conte, comte et compte sont des noms masculins homonymes. Employez chacun d’eux dans une phrase, de manière à en faire apparaître le sens:
Les contes de Perrault sont lus par les enfants.
Les comptes de la banque sont justes.
Le Comte du château voisin a été vaincu.
Andersen a écrit « la petite sirène », « le vilain petit canard », « la petite fille aux allumettes ».
Vocabulaire
Citez au moins deux mots de la même famille que « conte ».raconter – le conteur -
Expliquez ce que sont des « racontars ».Un racontar est une histoire qu’il ne faut pas croire, une rumeur.
Conte, comte et compte sont des noms masculins homonymes. Employez chacun d’eux dans une phrase, de manière à en faire apparaître le sens:
Les contes de Perrault sont lus par les enfants.
Les comptes de la banque sont justes.
Le Comte du château voisin a été vaincu.