Deux fabliaux comparés : Brunain et La vieille qui graissa la patte au chevalier
Retrouvez la vidéo qui explique l'expression «graisser la patte»
Dans votre petit livre, La vieille qui graissa la patte au chevalier, page 56, et Brunain la vache au prêtre, page 58.
Dans votre petit livre, La vieille qui graissa la patte au chevalier, page 56, et Brunain la vache au prêtre, page 58.
Devoirs : Lire « Brunain, la vache au prêtre », et lire « La vieille qui graissa la patte au chevalier ». Les deux histoires fonctionnent sur un quiproquo. Qu'est-ce qu'un quiproquo? Expliquez, dans chacun des deux fabliaux, le quiproquo en citant l'expression mal comprise, et en expliquant comment elle est comprise et comment elle devrait être comprise.
Le quiproquo
1. DéfinitionUn quiproquo désigne le fait de prendre quelqu’un (qui) pour (pro) quelqu’un d’autre (quoi). C’est une méprise, un malentendu, ainsi que la situation comique qui en découle.
2. Explication du quiproquo dans « La vieille »Dans « la vieille qui graissa la patte au chevalier », l’expression « graisser la patte » signifie au 1er degré, qu’on doit frotter de graisse, ou de lard la main ou le pied du chevalier, ce que fait la vieille. Au 2e degré, l’expression signifie soudoyer, acheter qq1 contre un service. En fait, la vieille qui a perdu ses vaches que le prévôt a volées, comprend qu’elle peut frotter de lard la main du chevalier, ce qui est comique. La générosité du chevalier se comprend dans les bienfaits qu’il montre pour la vieille.
3. Explication du quiproquo dans « Brunain »
Dans « Brunain », l’expression « Ce qu’on donne au bon Dieu, il vous le rend au double » vient de la parabole (récit allégorique, comparaison) de Jésus. (faire trouver les élèves, puis corriger…) Elle doit être comprise au sens métaphorique, philosophiquement. Mais lorsque le paysan comprend l’expression au 1er degré et qu’il offre sa vache au curé, il se réjouit de la voir revenir avec une deuxième vache. Le prêtre avait dit vrai, ce qui est comique. En réalité, il ne cherchait qu’à s’enrichir.
il faut donner à dieu dans l’espoir d’accéder au Paradis. Les prêtres étaient corrompus d’accepter ces dons en échange du pardon.
4. La société médiévale : BilanCes deux histoires mettent en scène la corruption, la malhonnêteté et la peur de l’enfer, qui structurent la société médiévale. Les prêtres prétendent qu’il faut donner à dieu dans l’espoir d’accéder au Paradis. On parle du trafic d’indulgence (le pardon). Les prêtres étaient corrompus d’accepter ces dons en échange du pardon.
Seul le chevalier se montre généreux, rappelant que la peur de l’Enfer l’oblige à faire le bien auprès des femmes et des plus démunis. Lui aussi espère aller au Paradis.
1. DéfinitionUn quiproquo désigne le fait de prendre quelqu’un (qui) pour (pro) quelqu’un d’autre (quoi). C’est une méprise, un malentendu, ainsi que la situation comique qui en découle.
2. Explication du quiproquo dans « La vieille »Dans « la vieille qui graissa la patte au chevalier », l’expression « graisser la patte » signifie au 1er degré, qu’on doit frotter de graisse, ou de lard la main ou le pied du chevalier, ce que fait la vieille. Au 2e degré, l’expression signifie soudoyer, acheter qq1 contre un service. En fait, la vieille qui a perdu ses vaches que le prévôt a volées, comprend qu’elle peut frotter de lard la main du chevalier, ce qui est comique. La générosité du chevalier se comprend dans les bienfaits qu’il montre pour la vieille.
3. Explication du quiproquo dans « Brunain »
Dans « Brunain », l’expression « Ce qu’on donne au bon Dieu, il vous le rend au double » vient de la parabole (récit allégorique, comparaison) de Jésus. (faire trouver les élèves, puis corriger…) Elle doit être comprise au sens métaphorique, philosophiquement. Mais lorsque le paysan comprend l’expression au 1er degré et qu’il offre sa vache au curé, il se réjouit de la voir revenir avec une deuxième vache. Le prêtre avait dit vrai, ce qui est comique. En réalité, il ne cherchait qu’à s’enrichir.
il faut donner à dieu dans l’espoir d’accéder au Paradis. Les prêtres étaient corrompus d’accepter ces dons en échange du pardon.
4. La société médiévale : BilanCes deux histoires mettent en scène la corruption, la malhonnêteté et la peur de l’enfer, qui structurent la société médiévale. Les prêtres prétendent qu’il faut donner à dieu dans l’espoir d’accéder au Paradis. On parle du trafic d’indulgence (le pardon). Les prêtres étaient corrompus d’accepter ces dons en échange du pardon.
Seul le chevalier se montre généreux, rappelant que la peur de l’Enfer l’oblige à faire le bien auprès des femmes et des plus démunis. Lui aussi espère aller au Paradis.