Les perdrix
Dans votre petit livre, Les perdrix, page 27, et en version enregistrée, en cliquant sur Les fabliaux.
Donnez la nature et le sens de broche, perdrix, délice, renoncer, aiguiser, contraint.
Question : quels sont les procédés comiques ? Classez-les, expliquez-les et citez le texte.
Autres questions vues en classe:
Quelle est la particularité du nom délice ?
Qui a écrit ce fabliau ?
Quelle est la situation initiale ?
Pourquoi ce passage est-il comique ?
Pourquoi la morale est-elle si dure envers les femmes?
Pourquoi le curé croit-il qu'on veut le tuer?
Intro : Ce fabliau est raconté par un narrateur inconnu qui met en scène une femme gourmande qui mange deux perdrix en cachette. Le comique repose sur le fait qu’elle accuse le curé.
1. Les procédés comiques
- Dans le comique de geste, on voit que la femme fait l’aller-retour entre les perdrix et la rue, car elle redoute le retour de son mari.
- Le comique de mots est utilisé dans le mensonge. La femme accuse les chats, puis, le curé.
- Le premier quiproquo appartient au comique de situation. La femme demande à son mari d’aiguiser son couteau. En conséquence, elle montre au curé son mari et prétend qu’il en veut à sa vie.
- Le 2e quiproquo commence quand le curé, parce qu’il se sent coupable lui aussi, la croit, et il s’enfuit. Alors, le mari croit qu’il a emporté les perdrix, et il le poursuit.
- Les mots grossiers appartiennent au comique de mots.
2. La société médiévale
a. Le comportement de la femme
Dans ce fabliau, la femme ne résiste pas à la tentation, et elle fait un effort de déculpabilisation : elle se trouve des excuses « Dieu lui offrait quelque chose ». Dieu a créé l’univers, il faut en profiter. Aussi, l’absence prolongée de son mari la pousse à consommer, c’est de sa faute. Pourtant, elle éprouve des remords. Son attitude est contraire au sens commun du partage. Elle devrait accepter l’interdit, et elle se retrouve dans la même situation qu’Eve devant le fruit défendu. Elle est poussée par la gourmandise comme Eve dans la Bible. Pour s’en sortir, elle ment.
b. Le prêtre
Sa réputation de gourmand l’accable. Il est ravi d’être invité. Le clergé imposait des impôts qui rapportaient beaucoup d’argent (10% des récoltes avec la dîme - dixième). Ils pardonnaient en échange de biens en nature. Lorsque le vilain poursuit le prêtre, ce dernier se sent coupable et s’enfuit.
- Le vilain Combaut a la réputation d’être agressif aussi bien avec sa femme, qu’avec le curé.
Conclusion : Ces étiquettes relèvent du préjugé, soit d’origine historique, pour le curé, soit d’origine antique et biblique, pour la femme. Ils ne se justifient pas. Plutôt que d’attaquer les femmes pour leurs mensonges, il aurait mieux valu conclure ce fabliau par le proverbe « La gourmandise est un vilain défaut », dans lequel nous nous retrouvons tous.
Question : quels sont les procédés comiques ? Classez-les, expliquez-les et citez le texte.
Autres questions vues en classe:
Quelle est la particularité du nom délice ?
Qui a écrit ce fabliau ?
Quelle est la situation initiale ?
Pourquoi ce passage est-il comique ?
Pourquoi la morale est-elle si dure envers les femmes?
Pourquoi le curé croit-il qu'on veut le tuer?
Intro : Ce fabliau est raconté par un narrateur inconnu qui met en scène une femme gourmande qui mange deux perdrix en cachette. Le comique repose sur le fait qu’elle accuse le curé.
1. Les procédés comiques
- Dans le comique de geste, on voit que la femme fait l’aller-retour entre les perdrix et la rue, car elle redoute le retour de son mari.
- Le comique de mots est utilisé dans le mensonge. La femme accuse les chats, puis, le curé.
- Le premier quiproquo appartient au comique de situation. La femme demande à son mari d’aiguiser son couteau. En conséquence, elle montre au curé son mari et prétend qu’il en veut à sa vie.
- Le 2e quiproquo commence quand le curé, parce qu’il se sent coupable lui aussi, la croit, et il s’enfuit. Alors, le mari croit qu’il a emporté les perdrix, et il le poursuit.
- Les mots grossiers appartiennent au comique de mots.
2. La société médiévale
a. Le comportement de la femme
Dans ce fabliau, la femme ne résiste pas à la tentation, et elle fait un effort de déculpabilisation : elle se trouve des excuses « Dieu lui offrait quelque chose ». Dieu a créé l’univers, il faut en profiter. Aussi, l’absence prolongée de son mari la pousse à consommer, c’est de sa faute. Pourtant, elle éprouve des remords. Son attitude est contraire au sens commun du partage. Elle devrait accepter l’interdit, et elle se retrouve dans la même situation qu’Eve devant le fruit défendu. Elle est poussée par la gourmandise comme Eve dans la Bible. Pour s’en sortir, elle ment.
b. Le prêtre
Sa réputation de gourmand l’accable. Il est ravi d’être invité. Le clergé imposait des impôts qui rapportaient beaucoup d’argent (10% des récoltes avec la dîme - dixième). Ils pardonnaient en échange de biens en nature. Lorsque le vilain poursuit le prêtre, ce dernier se sent coupable et s’enfuit.
- Le vilain Combaut a la réputation d’être agressif aussi bien avec sa femme, qu’avec le curé.
Conclusion : Ces étiquettes relèvent du préjugé, soit d’origine historique, pour le curé, soit d’origine antique et biblique, pour la femme. Ils ne se justifient pas. Plutôt que d’attaquer les femmes pour leurs mensonges, il aurait mieux valu conclure ce fabliau par le proverbe « La gourmandise est un vilain défaut », dans lequel nous nous retrouvons tous.